RECENSEMENT A VOCATION D’IDENTIFICATION DE LA POPULATION (RAVIP):La machine est de plus en plus huil
- Emmanuel DIKONGUE
- 14 nov. 2017
- 2 min de lecture

Si certains septiques et bandes de pieds miquelets aux idées saugrenues qui ne veulent pas comprendre du haut de leur mauvaise foi, la nécessité et l’importance du RAVIP déversent encore de façon verticale leurs pérégrinations à ceux qui osent les écouter ; l’opération de recensement à vocation d’identification de la population se poursuit sereinement du Mardi au Dimanche dans la capitale du septentrion. Elle a pour but d’apporter une thérapie de choc aux pathologies de l’immobilisme des générations actuelles au sujet de la planification pour un développement harmonieux ; éloigner l’odeur du coma qu’insufflent des problématiques d’état-civil ; de sécurité, de maitrise démographique et des flux migratoires ; faciliter la vie par rapport aux opérations administratives et communales de toutes sortes aux populations. Dans un presque savant mélange de rythme et d’harmonie, les agents recenseurs de nos pôles d’enquêtes, c’est-à-dire écoles primaires publiques de Titirou et de Madina dans l’un des plus grands arrondissements de Parakou, avouent à presque deux semaines du lancement de l’opération avoir enrôlés 1000 personnes environ par site. Ils notent en outre que la hantise des populations reste le stress et l’impatience des files d’attentes. Pour cela, ils subissent d’énormes pressions, mais restent sereins, polis et lucides pour la fiabilité et donc le bon déroulement de l’opération. Quant au matériel à leur disposition (kits et fiches), il n’a pas failli jusque là. Pour les agents, les journées sont longues et éprouvantes, leur seule journée de repos le Lundi ne suffit certainement pas, mais ils ne s’en plaignent pas. Ils ont une légitime fierté et sont soulagés autant que les populations après chaque opération. Il est à préciser que dans nos sites cibles d’enquêtes, plusieurs cas de citoyens ne possédant aucun document ont été signalés et résorbés par la procédure de témoignage prévue par la loi, dans le cadre de l’opération. La joie immense d’exister juridiquement à travers une véritable identité s’empare à chaque fois de ces citoyens qui promettent de conserver jalousement leur récépissé.
Au total, si le RAVIP à Parakou montre qu’il y a les gens qu’il faut encore faire rentrer dans le minimum du savoir, il démontre aussi qu’à travers la conciliation de l’audace et de la conviction d’aider le peuple avec les moyens à disposition pour l’orchestration de l’opération, le gros de l’éventuelle crise de l’incompréhension du RAVIP sembler passé. Le ministre de la sécurité a montré l’exemple en fin de semaine dernière en s’enrôlent à Parakou ; ce qui suscita encore l’intérêt des populations pour cette opération. Il reste de continuer à communiquer pour que le RAVIP emporte dans six mois, tout sur son passage. Reprécisons encore que l’opération est gratuite. Qu’adviendra-t-il alors à ceux qui ne seront pas recensé ? Et bah ils cesseront purement et simplement d’exister juridiquement au Benin, répondit le ministre de la sécurité. « A bon entendeur salut » donc.
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